PBRO. CLAUDIO DUPLAY, PARROCO DE MARLHES
On peut dire en toute vérité      Con toda verdad se puede afir-
que M. l'abbé Jean Louis Du-      mar que el Sr. Presbítero Juan
play, votre frère, est cause de   Luis Duplay, su hermano, es 
l'existence des Petits Frères     causa de la existencia de los
de Marie. Je n'aurais jamais      Hermanitos de María. Nunca me
entrepris et surtout poursuivi    hubiera echado a cuestas esta
cette oeuvre, s'il ne l'avait     obra, y sobre todo continuado
formellement approuvée.           con ella, si él no la hubiese
                                  formalmente aprobado.
 
Il fit plus: quand il fut heu-    Hizo aún más, cuando se trató 
reusement question de son éta-    del establecimiento definitivo
blissement définitif, j'allai     [de dicha obra], yo iba a pla-
lui en parler, comme je le fai-   ticar con él sobre el tema, tal
sais toujours dans les affaires   como solía hacerlo en mis demás
de quelque importance. Tout en    asuntos de alguna importancia.
s'intéressant à mon projet, il    Aunque se interesó en mi pro-
ne crut pas d'abord que je dus-   yecto, no creyó, sin embargo,
se quitter ma position de vi-     que debiera dejar yo mi cargo
caire de Lavalla pour m'y con-    de vicario de Lavalla para po-
sacrer entièrement.               der dedicarme totalmente [a la
                                  obra].
 
Ayant eu occasion de s'entrete-   Habiendo tenido la ocasión de
nir longuement de mon oeuvre      platicar extensamente sobre mi
avec M. l'abbé Dervieux, curé     obra con el P. Dervieux, párro-
de Saint Pierre, à Saint Cha-     co de Saint Pierre, en Saint 
mond, ses idées se modifièrent.   Chamond, modificó su opinión 
Quand je le revis, il me dit      acerca de mí. Cuando volví a 
qu'il verrait avec regret que     verlo me dijo que vería con 
mes projets n'aboutissent pas.    pena que mis proyectos no tu-
                                  viesen éxito.
 
Il me répéta qu'il fallait mar-   Varias veces me dijo que era
cher en avant, que mon oeuvre     preciso seguir adelante, que 
étant l'oeuvre de Dieu, je        mi obra, siendo de Dios, no te-
n'avais rien à craindre. Je fus   nía yo nada qué temer. Fue 
grandement satisfait et récon-    grande mi satisfacción y me 
forté par ces paroles, et de-     sentí reconfortado con estas
puis lors, je luttais avec plus   palabras, y desde entonces, 
de confiance contre les contra-   luché con mayor confianza con-
riétés qu'on m'opposait.          tra las dificultades que se me oponían.
                                                                       

      Regresar a la pagina de Cartas