JUAN JOSE BAROU, V.G., LYON
Je vous dirai sans détour que     Le diré sin rodeos que me da 
je vous vois avec un sensible     mucho gusto tratar con Usted.
plaisir.
 
Je m'adresse à vous avec beau-    Me dirijo a Ud. con gran con- 
coup de confiance pour vous       fianza para comunicarle mis pe-
faire part de mes ennuis et       sares y exponerle con sencillez
vous exposer simplement ma po-    mi situación. Estoy solo, como
sition. Je suis seul, comme       usted sabe, lo que da qué pen-
vous le savez, ce qui donne       sar aún a las personas que es
beaucoup à penser aux personnes   timan la obra y la ayudan; y 
même qui paroissoient affec-      también a la gente en general, 
tionner l'oeuvre et qui l'ai-     que como de costumbre habla sin 
doient, le publique qui parle     conocimiento de causa, acha
presque toujours sans connois-    cándome primero el alejamiento
sance de cause m'imputans d'a-    del señor Courveille y luego, 
bord l'éloignement de Mr Cour-    el del señor Terraillon. Todas 
veille et de Mr Terraillon.       estas circunstancia me afligen
Toutes ces circonstances m'af-    de verdad, pero no me sorpren
fligent, à la vérité, mais ne     den, pues esperaba y espero 
m'étonnent, car je m'attendois    pruebas más rudas aún. ¡Bendito
et je m'attends même encore à     sea el Nombre de Dios! Tengo 
de plus rudes épreuves. Le st     siempre la convicción que Dios
Nom de Dieu soit béni. J'ai       quiere esta obra pero ¡ay! 
toujours une ferme croyance que   quiere quizá otros hombres para
Dieu veut cette oeuvre; mais      llevarla a cabo. El muy funesto
hélas! il veut peut être d'au-    asunto de quien parecía ser el
tres hommes pour l'établir. La    jefe, es uno de los más terri
trop funeste affaire de celui     bles esfuerzos que el infierno
qui en paroissoit être le chef    haya hecho para derrumbar una
est un des plus terribles ef-     obra que preveía debía hacerle
forts que l'enfer ait jamais      mucho mal.
enfanté pour renverser une oeu- 
vre qu'il prévoyoit devoir lui 
faire du mal.
 
En peu de mot, voici ma posi-     En pocas palabras, he aquí mi
tion; et, selon que vous le       situación; actúe según le pa-
trouverez bon pour la plus        rezca mejor para la gloria de
grande gloire de Dieu, vous       Dios. Cuento con que hasta fi-
agirez. Je compte que jusques à   nes de agosto seremos más de 
la fin d'aout nous serons plus    ochenta, dado el gran número de
de quatre vingts, vues le grand   quienes solicitan entrar y el
nombre de ceux qui demandent à    gran número que ya somos.Vamos
entrer et le grand nombre que     a tener para la festividad de
nous sommes. Nous allons avoir    Todos los Santos 16 estableci-
à la Toussaint seize établisse-   mientos, a los que será impres- 
ments qu'il seroit absolument     cindible visitar por lo menos 
important de visiter au moins     cada dos o tres meses para sa-
tous les deux ou trois mois,      ber si todo marcha en la debida
pour savoir si tout marche sur    forma, si alguno de nuestros 
bon pied; si quelqu'un de nos     Hermanos se enreda con alguna
f(rères) ne forme point quelque   relación peligrosa, para poner
dangereuse connoissance, pour y   remedio de raíz; si se observa
remédier dès la source; si le     el reglamento, si los niños ha-
règlement s'observe; si les       cen progresos, sobre todo en la 
enfans font des progrès, dans     piedad y para concertar con los
la piété surtout, et pour se      párrocos y alcaldes sobre la 
concerter avec MM. les curés et   retribución prometida; en una 
maires pour la perception de ce   palabra, para ver si nuestros 
qui doit être payé; en un mot,    Hermanos no pierden el espíritu
pour voir si nos frères ne per-   de su vocación.
dent point l'esprit de leur vo- 
cation.
 
Je ne vous dirai rien des comp-   Dejo a un lado las cuentas que
tes à tenir, de la correspon-     hay que llevar, la correspon-
dance à entretenir, des provi-    dencia que hay que mantener, 
sions à faire, des dettes à       las provisiones que hay que ha-
payer ou à changer, du temporel   cer, las deudas que pagar o in-
et du spirituel de la maison.     tercambiar, lo referente a lo
Nous avons présentement près de   temporal y a lo espiritual de
deux mille enfans dans nos é-     las casas. Tenemos al presente
coles. Cela, me semble, devroit   cerca de dos mil niños en nues-
entrer dans quelque considéra-    tras escuelas. Eso, creo yo, 
tion. Tout le monde convient      debería tomarse en considera-
qu'il est de la dernière impor-   ción. Todo el mundo está de 
tance de bien former la jeunes-   acuerdo en que es de la máxima
se. Il est donc très important    importancia formar bien a la 
que ceux qui travaillent à cet-   juventud. Es, pues, muy impor-
te excellent oeuvre soient bien   tante que quienes trabajan en
formés et qu'il ne soit pas       esta excelente obra estén bien
abandonné à eux-même lorsqu'ils   formados y que no queden aban-
sont envoyés.                     donados a sí mismos  
                                  cuando son enviados.
                                                                
En attendant un aide tel qu'il    En espera de una ayuda cual 
convient, qui aime l'oeuvre,      conviene de alguien que ame la
qui ne demande que son nutritum   obra, que no pida más que comi
et son vestitum, je me recom-     da y vestido, me encomiendo a 
mande à vos bonne prières, car    sus buenas oraciones, pues veo
je vois plus que jamais la vé-    más que nunca la verdad de esta
rité de cet oracle: Nisi Domi-    palabra: "Nisi Dominus aedifi
nus aedifi...Mr Séon nous con-    caverit...". El señor Séon nos
viendroit sous bien des rap-      convendría bajo muchos aspec
ports. Non seulement il ne de-    tos. No solamente no nos pedi
manderoit rien, mais il m'a dit   ría nada, sino que me ha dicho
qu'il donnerois même son patri-   que daría incluso su patrimo
moine, 20.000.                    nio, 20,000 francos.

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